La compagnie Rosa Bonheur place la danse au centre de toutes ses créations. Elle cherche l’expérience des spectateurs.
Rosa Bonheur interroge les croyances, les rites et leurs imaginaires collectifs. Elle questionne aussi l’attention que nous portons, à nos invisibles (à nos énergies, nos sensations, nos perceptions…). En remettant en question l’importance de ce qui n’est pas palpable, la compagnie densifie l’espace, qui peut paraître pour certains, vide.

Les artistes de la compagnie sculptent pour chaque création une écriture chorégraphique, dramatique et un univers plastique enveloppant spécifique.
S’appuyer sur l’imaginaire collectif et réaliser des formes immersives permet aux artistes de la compagnie de plonger les spectateurs, de tisser des liens entre eux et de les mener avec douceur vers une place active.
C’est pourquoi chaque spectacle de la compagnie a une identité esthétique singulière. Chaque création de la compagnie Rosa Bonheur est un bain dans lequel les spectateurs s’immergent et prennent place, afin de faire une expérience commune sensible qui permet de ressentir et de renforcer notre puissance collective.

La première création de la compagnie, « La Caraverne de Rosa Bonheur », est une divination manipulée et dansée en caravane pour un curieux et trois témoins. Dans cette première proposition, Sarah Gonçalves interroge les croyances surnaturelles et nous questionne sur les rapports que nous entretenons avec ces phénomènes. Le travail sur l’objet et la scénographie dans la caravane, ainsi qu’une exposition aux allures de cabinet de curiosités, participent à créer un univers mystérieux et fantastique, dans l’esprit de l’entre-sort forain.

Corpus Macadam, seconde création de la compagnie, participe au même projet et en prolonge les objectifs. Dans ce parcours énergétique urbain inter-actif, les comédiens-chamanes transfigurent la réalité urbaine et plongent les spectateurs dans la fiction d’un corps urbain anatomique et énergétique. Avec « Corpus Macadam », Sarah Gonçalves et Jérémy Morelle interrogent la place du corps dans l’espace public, en proposant aux spectateurs un engagement corporel doux et ludique.
Depuis 2017, Corpus Macadam est aussi disponible sous la forme de « MiNuSCoRPuS ». Le jeu, la durée du spectacle et la jauge s’adaptent aux enfants à partir de 4 ans et à leurs parents.
 

« À nos peaux sauvages », création 2019, le petit dernier de Rosa Bonheur. Avec cette proposition très jeune public (à partir de 6 mois), la compagnie Rosa Bonheur poursuit sa recherche d’immersion et de participation du spectateur. Ici, les enfants entreront en peau à peau sur un tapis de peaux textiles et voyageront dans une proposition sensitive dansée et musicale relevant du rituel.
A nos peaux sauvages aura d’abord les codes d’un spectacle puis ceux de l’expérience sensible et se transformera en bal interactif. Plus qu’un spectacle, ce sera un moment de partage où artistes et enfants apprendront l’un de l’autre.